Les barrières mentales, ou le jeu de la ligne blanche !!


    







Nous en avons tous, plus ou moins mais la vraie différence est ce que nous en faisons.!

Ces barrières nous bloquent, nous empêche de faire ce que l'on aimerait faire, c'est un fait dans la vie de tous les jours mais quand est-il du vélo  ?

Il y a tout ces blocages concernant le physique, "je ne pourrais jamais faire autant de kms en une fois", "je n'ai pas le physique pour rouler en mono vitesse", "je ne pourrais jamais monter ce col"...... bref autant de barrières que l'on  s'impose alors qu'on a même jamais essayé  !!

En vtt de montagne c'est pareil, on s'impose des barrières au sommet à plus de 3000 m car l'exposition y est forte, il n'y a pas de réseau pour appeler les secours, la chute est définitive, autant de barrières que l'on s'impose sans vraiment de raison si ce n'est la peur de tomber et de se faire mal ou d'avantage ! Mais objectivement le même passage à côté de chez soi on le passerai sans même réfléchir ! 
Je m'amuse souvent lorsque je roule sur route à essayer de suivre la ligne blanche sur le bord et cela ce fait très facilement, et je m'imagine cette même ligne blanche au bord d'un mur de 2 m de haut,  ça change toute l'approche mentale. En effet dans ce cas l'appréhension et la peur font leurs apparitions. Pourtant, rouler sur cette ligne blanche est toujours aussi facile et sans aucun risque mais l'esprit imagine tout un tas de schéma possible et bien souvent avec chute à la clé  !







J'aime également rouler sur les murets en bord de route, ils sont la mise en pratique de la ligne blanche en bord de vide. C'est extrêmement formateur, pour la concentration, la confiance en soi et en son vélo. Car rouler dessus est très facile, aussi facile que de rouler sur la ligne blanche en bord de route, seule l'exposition change. Confiance ne signifie pas excès de confiance, il faut toujours être bien concentré sans écarter le danger potentiel qui est tout de même présent  !
L'exposition est très subjective, le potentiel chute est réel certes mais ne change en rien la technicité du passage, ce qui le modifie c'est notre vision et notre cheminement mentale qui en fera quelque chose d'insurmontable ou bien juste demandera  une attention particulière mais sera franchi tout de même. 
L'habitude, l’accoutumance, l'acceptation et la volonté surtout, font partie du cheminement pour passer outre ces barrières. Le fait de souvent rouler en montagne en altitude permet de s'affranchir de l'exposition. Je roules souvent en montagne mais avec l'hiver les premières sorties en altitude se font toujours avec de l'appréhension, je dois me réhabituer à l'exposition et ensuite je peux à nouveau rouler sans crainte excessive. Je dois m'adapter à l'environnement, être en symbiose avec les éléments, ressentir la bonne lecture du terrain et me faire plaisir encore et toujours  !








Je me souviens de ma toute première sortie vtt en montagne, c'était à la TransV en 2001, à l'époque j'avais le vertige et rouler sur sentier avec le vide sur le côté avait été très éprouvant pour moi .... J'ai dû faire les 3/4 des descentes à côté du vélo en me demandant vraiment ce que je pouvais bien faire dans un tel chantier  ! A l'époque je n'avais pas internet et je me suis inscrit sur cette course avec un pote sans vraiment savoir où j'allais, la transition de terrain entre l'Idf et le 06 à été bien brutale pour moi,  à tel point que j'ai détesté et juré ne plus jamais refaire du vtt comme ça, qui d'ailleurs n'était plus du tout du vtt à mes yeux à ce moment...... !

Aujourd'hui mes envies ont bien changées et je cherche avant tout à m'amuser dans le technique et engagé...C'est tout un cheminement qui c'est fait naturellement au rythme de mes envies en essayant toujours de nouvelles sensations et casser la routine. 


Bon rides à tous et à toutes !!

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