Le pourquoi du comment de l'engagement en vtt

Intro

Ce qui va suivre n'est qu'un ressenti personnel et doit donc être pris comme tel. En aucun cas ne me viendrait à l'idée de dire que je détiens la vérité, nous avons chacun la nôtre avec nos propres sensibilités et expériences.
Mais si j'arrive à éclaircir quelques sujets pour quelques riders, ou bien tout simplement à leur faire passer un bon moment de lecture, mon but sera atteint, même si j’avoue m'être avant tout fait plaisir à écrire cette page.
Bonne lecture et n’hésitez pas à donner votre avis sur le sujet, le retour d'expérience de chacun est enrichissant.



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Le passage




Le "passage" (ou "secteur"ou "ligne"), est une partie délimitée d'un sentier que nous estimons en tant que biker être "roulable". Il est forcément d'un niveau technique et d'engagement à la limite de ce que l'on sait faire sinon ce ne serait pas drôle ni motivant pour les barrés que nous sommes... !
Il est bien évident qu'il s'agit ici de pilotes aguerris qui, passée une certaine émulation des sentiers classiquement roulés par les vttistes, n'y trouvent plus leur compte et cherchent autre chose pour garder cette motivation à rouler. Je n'insinue pas que rouler devient pénible et sans saveur, pour ma part je prends toujours beaucoup de plaisir à rouler avec des amis et ce quel que soit le parcours, même roulant cela ne me pose aucun problème. Mais pour rouler seul, ce qui est ma principale activité, je recherche des émotions dans les paysages sublimes, et surtout dans le franchissement de secteurs qui me pousse à chaque fois dans mes limites. Vous me direz que c'est complètement débile de jouer avec sa santé ou plus, mais j'ai l'intime conviction d'être davantage en sécurité lors d'un franchissement seul au fin fond d'une montagne au bord du vide à passer d'énormes blocs de cailloux, que sur la route à être frôlé en permanence par des caisseux et où je ne maîtrise rien, et puis c'est ma vie elle m'appartient et j'en fais ce que je veux !

En parlant de "débile", ce terme revient souvent également à mon sujet il y a également "sans cerveau", aucun problème j'assume tout. Il faut dire aussi, que le fait de rider mon fat me donne une banane pas possible et surtout 12 ans d’insouciance et de plénitude... En fait c'est avant tout un sentiment de liberté, pour être libre il ne faut rien avoir à perdre, je n'en suis pas loin même si j'ai encore quelques verrous, ils sont une fois sur le vélo totalement absents, ce qui me laisse cette plage de liberté grande ouverte pour laisser mon esprit divaguer et chercher des lignes sans retenue si ce n'est mes capacités techniques ou celles de la Mule, qui doivent tout de même être dans le domaine du possible...La liberté est avant tout subjective puisque mentale sauf pour ceux qui sont en prison, mais la prison peut prendre différentes formes et je suis bien placé pour le savoir ! En effet la liberté s'arrête lorsque la peur de perdre prend le dessus, perdre un être cher, un bien matériel, un travail, un confort social... Ces chaines invisibles qui nous lient aux contraintes qui en résultent, nous sommes tous tributaires de ces barrières mais certains plus que d'autres... La balance " bénéfice / risque" est dans chaque cas à évaluer avec le plus de recul possible, petit geste grande conséquence.....

Donc dans l'ordre; on a le passage, la ligne qui nécessite de l'engagement, c'est forcement un plan débile mais sinon ce ne serait pas rigolo, et une fois validé on s'aperçoit qu'il n'y a rien et cela nous procure un sentiment de liberté !





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L'engagement







S'engager dans un passage c'est être sûr d'arriver au bout sans s'en prendre une (gamelle).
Sur le papier c'est simple, en théorie aussi, mais sur le terrain c'est autre chose !
Nous n'engageons pas tous de la même manière; suivant le niveau technique du pilote et son expérience, un même passage pourra nécessiter davantage de concentration.
A un certain niveau d'engagement, c'est à dire lorsque la vie ou bien son intégrité physique peut être mis sur la balance, l'engagement est total et ne doit pas être pris à la légère. Mais comment être sûr que l'on peut passer à vélo sachant que personne d'autre ne l'a fait avant ? (ou tout du moins ne pas en avoir la connaissance). C'est une bonne question, et comment y répondre si ce n'est en s'engagent justement ?!?

Nous abordons un sujet qui est uniquement mental, j'ai pour ma part des blocages sur certains passages qui ne sont pourtant pas très compliqués, mais je pense que mon expérience personnelle, à savoir des chutes plus ou moins douloureuses sur des passages similaires, me renvoie une image négative et me bloque sur ce type de passage.
Le seul moyen pour y remédier est de valider des passages similaires mais peut être moins exposés. On parle d'exposition lorsque il y a risque de chute, l'exposition est d'autant plus grande que la potentielle chute est haute ou bien avec une "sécu" faite avec des potos de sorties qui se mettent en parade en cas de soucis. C'est pour moi d'ailleurs de loin la meilleure solution, même si dans certains cas elle est purement psychologique, mais cela permet de se sentir en confiance et d'aller au delà de ses peurs.

L'expérience et la pratique sont aussi très importantes, c'est même la base, et puis un rider ne doit engager que des passages qui lui sont techniquement possibles. C'est un travail de longue haleine tout comme l'endurance en vélo qui ne s'acquiert pas du jour au lendemain, des caps doivent être passés pour atteindre des distances supérieures. Et tout comme l'endurance, l'engagement se perd lorsqu'on ne le pratique plus, on l'a déjà fait, on sait qu'on en est capable mais l'esprit n'y est plus car on ne pratique plus, le doute s'est installé.
Il faut également faire avec les "jours sans", il y a des moments ou on n'arrive pas à se "mettre dedans", l'esprit n'est pas en phase ce jour là, et même des passages déjà validés ne passeront pas, il faut l'accepter et faire avec, c'est le meilleur moyen et le seul pour garder son intégrité physique.
Savoir débrancher, combien de fois je l'ai entendue celle-ci... En fait pour ma part il faut justement tout brancher et être en parfaite coordination avec son corps. L'expression la plus appropriée est "être dans sa bulle", l'esprit doit être là, maintenant, tout de suite et pas ailleurs à divaguer sur je ne sais quelle idée. Il doit faire corps avec la vision du passage, s'imprégner de chaque caillou, chaque trou, tout doit être limpide et clair pour au final voir "LA ligne", celle qui permettra de passer sans encombre et valider ce fichu bordel ! Car bien sûr je n'ai pas encore abordé le sujet mais là dans ce genre de trip on fait une reconnaissance, une vraie, à savoir celle qui permettra de voir cette fameuse "ligne"; la "reco" est indispensable pour les passages engagés, aucune honte ou autre problème d'ego ne doit venir bouleverser cette reco. Il est capital de bien avoir en tête la ligne que l'on va prendre, l'improvisation n'est pas une solution viable dans le temps, même si parfois le passage ne se passe pas comme prévu et que l'on subit le terrain. Dans ce cas là oui il faut improviser et plutôt bien et vite ! Mais l'improvisation n'en est pas vraiment une, car l’énergie du corps/l'expérience fait son apparition en adoptant les bons réflexes au bon moment. L'imprévu fait totalement partie de l'engagement, il faut le prendre en considération et accepter le fait de ne pas toujours tout maîtriser. A mes débuts, j'engageais et lâchais les freins dès lors que je sentais que je ne maîtrisais plus suffisamment, technique éprouvée et viable mais pas propre du tout et surtout problématique lorsque la sortie du passage se terminait par un virage ou une grosse marche... Combien de fois j'ai été ballotté, éjecté comme un pantin avec cette technique ! Mais c'est un cap à passer avant de pouvoir maîtriser sa trajectoire ET sa vitesse. Certains y arrivent tout de suite car ils sont doués, dans mon cas j'ai dû faire et refaire sans cesse avant de valider un à un les gestes que je souhaitais apprendre, d'ailleurs à ce sujet la vidéo a été une grande aide pour moi. En effet le fait de pouvoir regarder tout de suite après un passage notre position sur le vélo ainsi que le mouvement souhaité (qui une fois vu sur la vidéo ne retransmet bien souvent pas du tout le geste voulu !) est fort utile. A ce niveau on pourrait aussi parler d'ego, vaste sujet qui dans le cas de l'engagement et de la vidéo retransmet une image plutôt péjorative. Il faut être sacrément débile pour aller prendre des risques alors que l'on pourrait rester à la maison bien tranquille à lire un livre, et qui plus est se filmer, certains pensent à un ego surdimensionné que l'on doit assouvir dans une quête de reconnaissance de son entourage; c'est peut être vrai, mais je n'aborde pas la question sous cet angle. Il y a sans doute une part de vérité tout de même à un moment ou un autre, au début peut-être, mais aujourd'hui en tout cas je fais avant tout cela car j'en ai envie et surtout besoin pour me sentir bien, une sorte d'addiction en somme, mais le fait de me filmer reste toujours pour moi un moyen de progresser et de partager de merveilleux paysages. Car lorsque je suis en montagne, seul, face à une descente ultra rigolote dans des décors de rêve, je me pose et profite de l'instant en espérant qu'il dure le plus longtemps possible, sachant très bien qu'il restera éphémère, mais son intensité restera gravée à jamais, ce sont des moments précieux où je me sent vraiment à ma place !






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Le rien.





Engagement total, corps et âme, la demi-mesure ne peut exister.
Savoir se concentrer sur l'objectif, ce fichu passage qui attire autant qu'il fait peur !
L'erreur, le loupé ou l'à peu près ici se paient cash, pas le droit de se louper.
Moment sublime qui ne se savoure qu'après consommation.
Je le regarde, le caresse, le cajole, mais bon maintenant il faut y aller !
Cette fraction de seconde ou je décide de me jeter dans cette abîme qui me happe.
Je suis dans ma bulle, en fait je ne suis plus présent, seule ma vieille carcasse fait acte et exécute mes fantasmes fatals !
Le fat et le scal ne font qu'un, douce alchimie entre l'acier et l'organique, rencontre d'un homme avec ce vélo qu'il attendait depuis toujours sans même le savoir... et la révélation n'en fut que plus éclatante. Ce gros nounours métallique qui cache un tempérament de feu tel la Salamandre !
Et puis vient cet instant de délivrance ou le fat et le scal s'ébrouent et abordent cette dalle, ces cailloux, base d'endorphines pour l'amoureux que je suis du calcaire, grès ou autre matière solide et minérale. En apnée bien sûr, car tous mes sens sont mobilisés, exacerbés pour faire le geste parfait, tout en fluidité avec ce mouvement superflu mais tellement beau qui vient dans l'action. Puis le râle du Fatscal qui annonce la validation avec approbation de lui même par lui même .
Mais, mais c'est déjà fini !
Mince, encore une fois il n'y avait rien...
Tout ça pour ce rien, un rien qui demande tant d'énergie et de volonté. Incroyable qu'un rien puisse susciter autant de sublimation cérébrale !
Au final peut être qu'avec tous ces riens verra naître un petit quelque chose... ou pas..

Hiiiii Haaaaaa





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Rigolo




Le rien et le rigolo sont intimement liés, l'un ne va pas sans l'autre, ils sont la conséquence d'un engagement qui suscite en amont un état de concentration poussée qui une fois validé se transforme en shoot d'adrénaline.
Plus c'est rigolo et plus le secteur demande une approche détendue et sereine. La peur, le stress sont aussi présent mais uniquement en sous-marin, juste pour garder en éveil cette petite voie qui est là pour vous préserver, ce capital santé si fragile et solide à la fois, la limite est si mince que l'on se perd parfois à ne plus savoir si l'on est d'un côté ou de l'autre.
Terme totalement subjectif que j'utilise car c'est mon ressenti personnel, pour d'autre cette approche est totalement différente et la peur ou le stress sont prédominants, annihilant tout l'aspect plaisir du geste.
Car c'est bien de plaisir qu'il s'agit là, et de rien d'autre, c'est avant tout du vélo et rien que du vélo, mais la passion fait que l'on perd un peu (beaucoup) de rationalité. Je n'ai pas utilisé le terme de "folie", mais moi il me plaît bien. Que serait la vie sans folie ? Une vaste succession de journées aseptisées et sans surprise, l'ennui assuré ! Mais je peux comprendre que certains se complaisent dans cet état de fait, je ne juge surtout pas, mais la vie est faite pour être vécue et non subie.



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Humilité

Il est important à mes yeux de rester humble face à toute situation pouvant devenir vite compliquée si prise trop à la légère ou avec un ego mal placé. C'est un sport à risque notamment dans une pratique engagée en montagne, et il est capital de toujours écouter sa petite voie qui est votre meilleure alliée et conseillère dans ce genre de situation. On peut aussi parler d'instinct de préservation qui saura vous guider dans vos choix lors de la fameuse question : "J'y vais ou j'y vais pas ?". Certains se trouvent toujours des excuses bidons, ce qui fait bien sûr rire tout le groupe face à tant de mauvaise foi. Perso j'assume mes faiblesses et n'y vais pas si je ne me sens pas capable, ou pas dans un bon jour, tout en repérant bien le passage s'il en vaut la peine pour le faire plus tard.
Toujours se méfier de "l'effet de groupe" qui peut donner une sensation grisante et d'invulnérabilité, mais le retour sur terre, dans le cas présent "à terre", est bien souvent brutal comme rappel à l'ordre.
La blessure est l'ennemie de l'engagement, une fois blessé plus ou moins grièvement sur une durée plus ou moins longue, on cogite... ça tourne ça vire et suivant le contexte de la chute on s'en veut d'avoir pris la mauvaise décision au mauvais moment, pour des raisons stupides bien souvent. La reprise est toujours un soulagement, une délivrance après avoir passé tant de temps à ronger son frein, mais aussi une remise en question car d'une le physique, pffut, plus rien si ce n'est des kilos en trop, une masse musculaire en perdition et une respiration haletante avant même d'avoir forcé... et de deux on n'ose plus, on a perdu cette confiance en soi et en son matériel qui fait que l'on y va sans arrière pensée. Et là aussi nous ne sommes pas tous égaux, certains pour des raisons qui leur sont propres, travail, vie de famille... ne seront plus jamais comme avant, d'autres feront un travail sur eux-mêmes pour retrouver cette énergie qui leur permettait d'engager. Chacun cible ses priorités du moment, c'est normal et compréhensible. Et parfois je pense que l'envie n'y est plus, plus de plaisir, besoin d'autre chose ou problème d'ego réglé dans ce domaine, les raisons peuvent être multiples car personnelles et là effectivement il faut faire autre chose !
J'ai moi aussi eu ce désir de passer à autre chose lorsque je faisais de la moto. C'était une vrai passion de chaque instant, mais plusieurs chutes bien fat, des passages "Merde, merde, merde !!!" qui se sont bien terminés pour moi (mais après avoir utilisé mes sept vies !), des finances qui ne suivaient plus l'entretien de mon bolide, et des contrôles de vitesse accentués sur les motos, m'ont coupé cette énergie si débordante que me procurait la moto et notamment la vitesse. J'étais plutôt du genre on/off, sur un 750 YZF ça passe mais avec un R1 à 150 bourrins plutôt virulents sur route ouverte ça ce passe pas toujours bien ! Et puis j'avais aussi envie de passer plus de temps sur mon vélo, et jusqu'à présent je ne le regrette pas.





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Le vide


Le vide, faire le vide dans sa tête, certains y arrivent mieux que d'autres. Pour ma part c'est assez naturel, certains disant même que je n'ai pas de cerveau, ils ne doivent pas être loin de la vérité !
Il est vital que votre esprit soit vide de toute pensée parasite lors de l'engagement, il doit être concentré et tout acquis à cet objectif qui est là devant vous, maintenant.
Il faut également se dire  "ça va passer", c'est à ma connaissance le seul et unique état d'esprit que l'on doit avoir en s'engageant, si l'on part en se disant "ça ne va pas passer" en général ça ne passe pas..! C'est l'esprit qui donne l'énergie au mouvement, c'est lui qui le matérialise et c'est lui qui fait en sorte que tout se passe bien. Cette énergie doit être positive et se nourrir de l'envie et du plaisir d'engager ce passage mais aussi du stress et de la peur que cela procure à chaque fois de manière plus ou moins importante. Je suis bien souvent en apnée lors des passages tendus et ne m'en aperçois qu'une fois en bas, lors d'une prise subite et vitale de cette grande bouffée d'oxygène. Sur des passages longs je m’efforce d'hyper-ventiler dès le départ, car après les premiers tours de roue la concentration est telle que je suis comme un automate, c'est avant tout l'énergie du corps qui me fait avancer et non la pensée. J'ai aussi des repères optiques qui me permettent de progresser dans la ligne, que je fragmente en plusieurs segments lors de la reco. Pour le"gap de la roue bignole", j'avais établi des repères qui devaient lors du saut être exécutés de manière automatique sans y penser : "Je lâche les freins, je tourne sur un filet de freins, pas toucher aux freins, je pousse et gaaaaaap.......!". Pour celui-ci j'ai pris beaucoup de temps avant de le faire, je savais très bien que je n'aurais pas droit à la moindre erreur sous peine de bobo assuré. Je me suis entraîné sur un petit saut près de chez moi, à faire les gestes sans y penser, le plus dur allait être pour moi de totalement lâcher les freins à l'approche du saut. Faire et refaire, il n'y a pas de miracles ! J'ai ensuite enchaîné plusieurs fois le gap de l'A6 qui flirt avec les 2 m mais ne présente pas de difficulté particulière car bien foutu. Et une fois sûr de moi et gonflé d'énergie je suis allé faire ce gap qui m’effrayait autant qu'il m'attirait, détendu et serein comme il faut l'être dans ce cas. Seule la réception m'a surprise par sa violence, je ne m'attendais pas à être autant plaqué au sol, écrasé sur ma machine.










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Résumé

Le plaisir et uniquement lui doit être le moteur de l'engagement, d'ailleurs je pense que les personnes qui se forcent, pour des raisons qui leurs sont propres, ne durent pas dans le temps. Car il n'est pas toujours évident de se motiver pour faire et refaire des gestes qui ne veulent pas sortir, cela demande de la persévérance, sans parler du temps que cela prend au détriment de sorties entre potes ou bien de faire juste une sortie pour le plaisir. Le temps est l'allié du vélo car il en faut beaucoup pour atteindre un niveau physique correct, et pour la technique et l'engagement c'est pareil.. Il faut pratiquer, encore et encore.

Faire et refaire encore et encore...!





Humilité, persévérance, plaisir et bonne énergie sont les clés de l'engagement.

Bon ride à tous et à toutes !

Commentaires

  1. Un bon début!
    Vivement la suite.

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    1. Merci, j'y vais à l’instinct et suivant l'envie.

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  2. Je m'y retrouve pas mal, notamment sur rouler tout seul, besoin d'aller rouler un sommet jamais ou rarement roulé, pour voir si ça passe, et avec nos supers Salamandre, bin, en général, ça passe plutôt bien !
    Après, effectivement, il faut que l'esprit ne soit pas perturbé par autre chose (cf mon doigt retourné en 2018 suite à événement privé perturbant ! ��)
    Même seul, après un passage bien tendu, le "yihaaa" ou équivalent personnel sort tout seul et la banane avec.
    Et comme tu dis, ces paysages...

    La vidéo, c'est vrai que c'est sympa mais ça me prend trop de temps et de toute façon, je n'ai pas le matos. Je reste sur la photo, classique, pour les souvenirs.

    A bientôt !
    Nico (GroSpat)

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  3. Salut Nico, oui nous avons une pratique similaire et une passion commune. A bientôt .

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